SAUVE QUI PEUT (LA RÉVOLUTION)

THIERRY FROGER / LAËTITIA PITZ / CAMILLE PERRIN

fresque théâtrale et musicale en 4 mouvements

création

les 9, 10 et 11 novembre 2023 / Cité musicale-Metz

09/11/23 - épisodes 1 & 2 (20h) 
10/11/23 - épisodes 3 & 4  (20h) 
11/11/23 - intégrale (16h) 

++ 19, 20 & 21/10/2023 cycle Jean-Luc Godard

au Klub Metz avec Ciné Art

du 3 au 10 février 2024 / Théâtre l’Échangeur-Bagnolet

samedis 3 & 10/02 - 18h 
dimanche 4/02 - 16h  
lundi 5, jeudi 8, vendredi 9/02 - 19h

« La révolution, comme l’acte de création, avance sur les fragments du passé pour reconstruire un avenir, redessiner et redistribuer les cartes : une démarche que la compagnie Roland furieux mène à nouveau en adaptant le roman Sauve qui peut (la révolution) de Thierry Froger. Dans ce dernier, on suit deux révolutionnaires, deux révolutions : celle de Jean-Luc Godard, qui ambitionne de réaliser un film sur la Révolution française, s’entremêlant avec celle de Danton et ses camarades en 1789. « Dans un monde essoufflé, abîmé, que représente le mot « révolution » ? Peut-il encore nous mouvoir ? »interroge Laëtitia Pitz, metteure en scène. La forme du spectacle nous amène dans cet espace de transformation permanente, ce moment partagé qui est celui de la tentative et où règne aussi le joyeux de l’expérience ». Comme dans L’Atlas Mnémosyne d’Aby Warburg, Sauve qui peut (la révolution) ré-assemble textes, voix, sons, jeu et images dans un exercice proche du collage qu’affectionnait également le réalisateur de Pierrot le fou. Une forme fragmentée se déployant au sein d’une scénographie immersive, dans laquelle se déplace le regard du spectateur. La musique originale, signée Camille Perrin, est inspirée par d’autres adeptes du collage comme Christian Marclay, John Zorn ou Cut Killer. « Sauve qui peut (la révolution) recrée un acte de langage, tente de remettre en marche un imaginaire, l’envie de relire certains textes, d’écouter des musiques, l’énergie de déplacer les choses » indique Laëtitia Pitz. À travers quatre épisodes, les différentes formes, hors de toute hiérarchisation, sont au service d’un même récit conté avec différents outils. Un dispositif «plus charnel que technologique» où la révolution est également intime. Et l’imagination, définitivement politique. »

Benjamin Bottemer

Texte Thierry Froger (éd. Actes Sud, 2016)

Adaptation & mise en scène Laëtitia Pitz

Composition musicale, musique Camille Perrin 

Montages vidéos Morgane Ahrach  

Collaboration artistique, scénographie, vidéos Anaïs Pélaquier

Assistanat mise en scène Suzie Colin 

Jeu Didier Menin, Anaïs Pélaquier, Camille Perrin  

Création lumières Christian Pinaud

Régie lumières & vidéos Florent Fouquet

Régie son Michaël Goupilleau

Costumes Stéphanie Vaillant

Accessoires Prune Lardé

Regards et oreilles éclairants Véronique Albert et Loris Binot

Production & diffusion Isabelle Busac 

Relation presse Isabelle Muraour / ZEF production

Photographies Jean Valès et Morgane Ahrach

Production compagnie Roland furieux 

Coproduction La Cité musicale - Metz
Coréalisation Théâtre L’Échangeur - Cie Public Chéri

Soutiens NEST - CDN Transfrontalier de Thionville Grand EST (Lectures champêtres juillet 2022), SIMONE - camp d’entraînement artistique à Châteauvillain, Agence culturelle Grand Est au titre du dispositif «Résidence de coopération», SPEDIDAM,  ADAMI et SACEM. 

La compagnie Roland furieux est conventionnée par la DRAC Grand Est, la Région Grand Est, le Département de La Moselle et la Ville de Metz.

Revue de presse

L’Humanité "Une série théâtrale et musicale en quatre épisodes qui casse la baraque dramaturgique. Une fatrasie étourdissante, à des fins littéralement politiques." 

Frictions "Une parfaite réussite de notre temps"

Mediapart "De la Révolution à Danton et à Godard et en musique, Laëtitia Pitz étincelle" 

L'Oeil d'olivier "Quand un objet littéraire non identifié devient un objet théâtral tout aussi insolite, tous nos sens sont à la fête !"

Sceneweb " Autour de la figure de Jean-Luc Godard, la compagnie Roland furieux construit un univers composite aussi jouissif que riche pour la pensée, qu’elle soit politique, artistique, amoureuse…"

Journal de bord - de scène - Les théâtres de Stéphane Gilbart "Quel magnifique travail de découpage et de combinaison des séquences, quelle superbe concrétisation d’un « spectacle vivant » "

Hottello "Le spectacle pétillant, bourré de références culturelles éloquentes éveille l’attention, interpelle le spectateur amusé face à ces propositions aussi loufoques et facétieuses qu’emblématiques et opportunes"

L’Insoumission Sauve qui peut (La Révolution) est un spectacle qui éclaire en quoi la fréquentation de l’art est indispensable à celui ou celle qui veut changer le monde. "

Théâtre du blog " Laëtitia Pitz nous entraîne dans une belle traversée politique, littéraire et théâtrale."